Rien de mieux qu'un ami complice pour partager les plaisirs du ski et progresser.
L'on en viendrait presque à oublier le moniteur.
Ah, si seulement Patxi fléchissait sa jambe extérieur (aval) et tournait ses épaules face à la pente...
La dissociation entre le bas et le haut du corps est une habileté essentielle en ski alpin.
Pour faciliter la dissociation, il faudrait redresser le buste en remontant les bras pour donner de la mobilité au niveau du bassin... Les mains doivent être proches du champs de vision.
Le moniteur de ski doit, chez ses élèves, développer les compétences technico-tactiques en s'appuyant sur une démarche de mise en situation et de résolution de problèmes. Le bon sens pédagogique permet de confronter les élèves à des mise en situations tout en évitant bon nombre d'accident.
L'intensité de pratique permettra au skieur d'être créatif dans ses choix et de progresser même si la limite avec la chute est souvent fine voir dépassée...
Exemple 1 pour des élèves de classe 4 :
Négocier à la fois sur un plan technique et stratégique une liaison pente raide pente douce avec un passage conjoint de neige compacte à une neige poudreuse.
La faible dénivelée de la pente raide évite le risque de dévissage. De plus, la raideur de la pente absorbe la cinétique en cas de chute.
La neige poudreuse dans la partie plate fait office de matelas de protection en cas de chute.
Ici, Antoine et Patxi doivent percevoir et analyser la situation, essayer de se représenter mentalement la démarche et les trajectoires à suivre puis réaliser la solution motrice.
Je film en silence et observe...
Antoine et Patxi discutent ensemble de la stratégie... Les échangent entre sportifs sont intéressants pour leur progression. Ils décident judicieusement de lancer en tête le skieur le plus expérimenté et celui au bagage technique le plus important. Go go, Antoine !!!
C'est au tour de Patxi, les commentaires sonores sont d'Antoine...
Exemple 2 pour des élèves de classe 4 :
Saut d'une petite corniche.
Contrairement aux sauts dans le snow-park, le saut de corniche présente peu de risques d'accidents. Le kick est en pente négative (les élèves ne se font pas jeter en arrière), il n'y a pas de table à dépasser (partie plate entre le kick et la zone de réception), l'atterrissage se fait en douceur dans la poudreuse et dans la pente et non pas sur de la neige compactée...
Néanmoins, ce type de saut demande de l'engagement car il donne l'impression de sauter dans le vide et il accélère vivement le skieur qui doit bien finir par tourner et se freiner après la réception...
Antoine et Patxi sautent pour la première fois une corniche...
Antoine choisi d'assurer sa réception avec un arrêt Briançon (simple chute volontaire, technique empirique mis à la mode par le159e régiment d'infanterie alpine de Briançon entre 1903 et 1914) ...
Patxi, assure une belle réception bien équilibré mais... Car il y a un MAIS... avec une légère convergence des ski...
La recherche de sensation est une drogue... Réaction de Patxi après sa chute : "Eric, On peut refaire s'il te plait ?"
Après l'effort, un réconfort bien mérité...
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