vendredi 1 septembre 2017

A vélo dans les Pyrénées...


Col de Spandelles







Col de l'Aubisque "Pace yourself and good luck !"

Le col d'Aubisque fait partie intégrante de la « légende du Tour ». Alors que les organisateurs des premiers tours n'osaient pas aborder la haute montagne, le pas est franchi en 1910 avec la première grande étape pyrénéenne.
Depuis, le Tour de France l'a franchi à 72 reprises, soit plus d'une année sur deux7,8. Le col d'Aubisque a d'ailleurs été systématiquement emprunté par le Tour entre 1910 et 1958


L’ascension du col d’Aubisque par le versant ouest débute à Laruns après avoir franchi la rivière du Gave d’Ossau11. Dans les quatre premiers kilomètres jusqu’à Eaux-Bonnes (720 m), la pente est proche de 5 % de moyenne. Mais à la sortie des Eaux-Bonnes, on trouve un court passage assez raide entre deux maisons. Et si le kilomètre qui suit est à 4 % de moyenne, il faut passer plus loin, km environ après la station thermale un court passage à 13 %12 après un pont qui annonce une suite nettement plus difficile. En effet, entre les pare-valanches et Gourette, on trouve des portions à 10 %. Arrivé à Gourette (1 350 m), il reste 4,5 kmkilomètres à parcourir sur une route avec des pourcentages proches de 8,5 %. La partie qui sépare Gourette de l’hôtel des Crêtes Blanches est une route en balcon permettant de découvrir la station et le pic de Ger





























Gourette












Le col du Soulor

De 1947 à 2010, le col du Soulor a fait l'objet de vingt ascensions dans le Tour de France.










Le cirque de Gavarnie

Le cirque de Gavarnie est un cirque naturel de type glaciaire situé dans le massif montagneux des Pyrénées, sur le territoire de la commune française de Gavarnie, dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Il fait partie du parc national des Pyrénées et a été classé en 1997 au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco dans l'ensemble Pyrénées-Mont Perdu.




Au milieu du cirque, légèrement sur son versant oriental, se tient la cascade de Gavarnie, haute de 422 mètres, à la source du gave de Gavarniedonnant le gave de Pau.



  
 Le cirque de Gavarnie a une origine glaciaire. Les terrains calcaires gris, ocre ou rosés, y ont été retournés et soulevés jusqu'à 3 000 mètres d'altitude. La zone géologique du cirque de Gavarnie est un exemple géologique de nappe de charriage.
Tout au long, les glaciers quaternaires ont « surcreusé » les bassins de Pragnères, de Gèdre et de Gavarnie ; les eaux ont scié les « verrous » rocheux qui les séparent et créé des « étroits » dont le plus caractéristique est la gorge de Saint-Sauveur. La brèche de Roland est une curiosité géologique, une entaille glaciaire.




Le cirque de Troumouse

Le cirque de Troumouse est un cirque glaciaire situé au centre de la chaîne des Pyrénées, dans le département des Hautes-Pyrénées en France, formant au sud la frontière avec l'Espagne.
































 La retenue d'eau du barrage des Gloriettes







Le col du Tourmalet

Le col du Tourmalet fait partie intégrante de la « légende du Tour ». Il est emprunté pour la première fois en 1910 lors de la première grande étape pyrénéenne.
Depuis, le Tour de France l'a franchi à 78 reprises, soit plus d'une année sur deux. C'est le col qui a été le plus souvent franchi par la course, tous massifs montagneux confondus9,10. En 1974, l'arrivée de la 17e étape a eu lieu au sommet du col.
Octave Lapize passa en tête le col du Tourmalet le 21 juillet 1910, au cours de la grande étape Bayonne-Luchon (325 km), pour la première ascension de l'histoire du Tour. À cette occasion, il lança aux organisateurs : « vous êtes des assassins ! »11.
De nombreuses légendes ont marqué l'histoire de ce col, on cite encore aujourd'hui le courage exemplaire d'Eugène Christophe, dans le Tour de France 1913, qui, après avoir brisé sa fourche au début de la descente du col, marcha pendant quatorze kilomètres jusqu'à Sainte-Marie-de-Campan où il effectua lui-même sa réparation dans la forge d'Alexandre Torné.
En 2010, à l'occasion du centenaire des Pyrénées dans le Tour de France, il est franchi à deux reprises, dont une arrivée au sommet.








Photographie en noir et blanc d'un cycliste marchant à côté de sa bicyclette dans la montée d'un col.

 Louis Octave Lapize, dit Octave Lapize, né le  dans le 14e arrondissement de Paris et mort le  à Toul, est un cycliste français. Professionnel de 1909 à 1914, il est considéré comme l'un des plus grands coureurs de sa génération et possède un riche palmarès. Vainqueur du Tour de France 1910, qui traverse pour la première fois les Pyrénées, il compte également six victoires d'étape dans l'épreuve. Il remporte trois victoires consécutives sur Paris-Roubaix, devenant le premier coureur à réussir cette performance, ainsi que trois titres de champion de France, trois succès sur Paris-Bruxelles et une victoire sur Paris-Tours.
Coureur véloce et de petite taille, il est particulièrement adroit et rapide lors des arrivées au sprint et obtient la plupart de ses victoires sur les classiques. Il excelle également sur la piste, principalement dans les épreuves derrière tandem ou les courses de six jours, et remporte une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Londres en 1908.
Réformé pour le service militaire pour surdité d'une oreille, Octave Lapize s'engage néanmoins au début de la Première Guerre mondiale et devient pilote dans l'aviation. Moniteur, il forme cent-trente pilotes puis décide de partir au front. Il meurt au combat, abattu par un avion allemand au-dessus du bois de Mort-Mare, en Meurthe-et-Moselle.
Il est en outre l'un des premiers coureurs à avoir autorisé une entreprise, par contrat de licence, à commercialiser des produits sous son nom. Des accessoires cyclistes et des bicyclettes de marque Lapize sont ainsi fabriquées par les sociétés La Française Diamant puis Zéfal et perpétuent la mémoire du champion après sa mort.
 Octave Lapize participe en 1910 à son deuxième Tour de France. Il est cité parmi les prétendants à la victoire bien que le principal favori demeure le vainqueur sortant, le Luxembourgeois François Faber. Tous deux sont membres de la même équipe, Alcyon, dans laquelle se trouvent également Louis Trousselier, vainqueur en 1905 et Gustave Garrigou, deux fois deuxième de l'épreuve. Dans la première étape de Paris à Roubaix, Octave Lapize prend la 3e place, à quinze minutes du vainqueur, le Français Charles Crupelandt, membre de l'équipe Le GlobeJB 26. Dans la deuxième étape qui arrive à Metz, François Faber s'impose et prend la tête du classement général avec 5 points. Troisième de l'étape, Octave Lapize remonte au deuxième rang du général avec 6 pointsNote 3. François Faber augmente son avance à Belfort, au terme de la troisième étape, en se classant 2e derrière Émile Georget. En difficulté dans la descente du Ballon d'Alsace, Octave Lapize prend la 6e place de l'étape. Il est encore plus largement distancé dans la quatrième étape entre Belfort et Lyon, lors de laquelle il se plaint de douleurs aux pieds et ne se classe que 21e, tandis que François Faber obtient sa deuxième victoire d'étape sur ce Tour. À ce stade, le duel annoncé entre Faber et Lapize semble tourner court tant l'avance du Luxembourgeois est considérable au classement général. Son principal concurrent est alors Émile GeorgetJB 27.
La cinquième étape, qui se déroule dans des conditions dantesques entre Lyon et Grenoble, marque un tournant dans le déroulement de cette épreuve. Dans la côte de Cerdon, Octave Lapize suit le rythme des coureurs l'équipe Legnano Luigi Azzini et Lucien Petit-Breton alors que François Faber, enrhumé, et Émile Georget, victime de coliques, sont lâchés. La montée du col de Porte poursuit la sélection en tête du peloton et trois coureurs se disputent la victoire : Octave Lapize, Charles Crupelandt et Cyrille Van Hauwaert. Après la crevaison de ce dernier, Octave Lapize distance Crupelandt. Alors qu'il est lui-même victime d'une crevaison, il ne s'arrête pas et poursuit son effort jusqu'à la ligne d'arrivée pour remporter sa première victoire d'étape. François Faber termine en sixième position, avec un retard de 22 minutes sur le vainqueur. Au classement général, Octave Lapize remonte à la 3e place, qu'il partage avec Van Hauwaert, derrière Faber et Gustave GarrigouJB 28. Dans la sixième étape Grenoble-Nice, une crevaison empêche Octave Lapize de se battre pour la victoire, mais il reprend un point au classement général à Faber, les deux hommes se classant respectivement 8e et 9e. Il perd ensuite deux points après la victoire de Faber à Nîmes, mais réussit une belle opération à Perpignan, au terme de la huitième étape. Celle-ci est marquée par la très longue échappée de Georges Paulmier et Julien Maitron, classés dans cet ordre à l'arrivée, tandis que Lapize, arrivé dans le groupe des favoris, prend la 3e place. Faber, victime d'une crevaison dans les derniers kilomètres, ne se classe que 9e et perd six points sur son rival. Son avance au classement général demeure toutefois conséquente car il totalise 33 points contre 48 pour Octave LapizeJB 29.
Photographie en noir et blanc montrant un cycliste couvert de boue à l'arrivée d'une course, entouré de plusieurs personnes.
Octave Lapize à l'arrivée du Tour au Parc des Princes.
La traversée des Pyrénées est l'évènement de ce Tour de France 1910 car c'est la première fois dans l'histoire que les coureurs doivent franchir les cols pyrénéens. Dans l'étape entre Perpignan et Luchon, ils passent par le col de Port, le col de Portet-d'Aspet et le col des Ares. Octave Lapize arrive premier à Luchon, avec dix-huit minutes d'avance sur le second Émile Georget, François Faber se classant troisièmeJB 30. La deuxième étape pyrénéenne entre Luchon et Bayonne est encore plus difficile avec la montée des principaux cols pyrénéens. Octave Lapize prend les devants dès le début de l'étape et passe en tête du col de Peyresourde après 15 kilomètres de montée en compagnie de Gustave Garrigou. Il passe seul en tête au sommet du col du Tourmalet en ayant effectué une partie de l'ascension à pied, tandis que Garrigou est resté sur son vélo de bout en bout. Un regroupement s'opère en tête dans la traversée d'Argelès-Gazost avec Lapize, Garrigou et l'Italien Pierino Albini. Le surprenant François Lafourcade, régional de l'étape et qui court sans équipe, passe néanmoins en tête au sommet du col d'Aubisque, à 180 kilomètres de l'arrivée, avec une avance de 16 minutes sur Lapize. Ce dernier, à bout de force dans la montée du col, s'adresse à Charles Ravaud, journaliste de L'Auto représentant le directeur Henri Desgrange, et lui déclare : « Vous êtes des criminels, vous entendez, des criminels ! On ne demande pas à des hommes de faire un effort pareil ! Vous êtes tous des criminels !3 ». Dans la descente, Pierino Albini progresse facilement. Il dépasse Lapize et rejoint Lafourcade en tête de course entre Oloron-Sainte-Marie et Mauléon-Licharre, puis le distance immédiatement. Octave Lapize dépasse également Lafourcade et met à profit les pentes du col d'Osquich pour réduire son retard et rattraper Albini à Saint-Jean-Pied-de-Port. Les deux hommes unissent leurs forces et Lapize s'impose au sprint à Bayonne. À l'arrière, François Faber qui a remonté de nombreux concurrents après le col d'Aubisque, se classe troisième. Malgré ses deux victoires d'étape dans les Pyrénées, Lapize compte encore neuf points de retard sur FaberJB 31.
L'étape entre Bayonne et Bordeaux est marquée par de nombreuses crevaisons provoquées par des clous laissés sur la route par des spectateurs malintentionnés. Octave Lapize, qui crève trois fois, termine 7e et devance François Faber, 10e. À Nantes, ce dernier, blessé par une chute, ne se classe que 9e et Octave Lapize, avec sa 4e place, revient à un seul point du leader du classement général. À Brest, Octave Lapize (5e) montre des signes de faiblesse mais devance une nouvelle fois Faber (9e) et passe en tête du classement général. Dans l'étape entre Brest et Caen, Faber tente de reprendre la tête du classement en plaçant une attaque dès le début de la course. Il possède même jusqu'à vingt minutes d'avance sur Lapize, mais perd tout ce crédit à la suite de plusieurs crevaisons. Octave Lapize bat au sprint Gustave Garrigou et Ernest Paul à Caen, tandis que François Faber se classe 4e. Dans la dernière étape, Octave Lapize est lâché après une crevaison dans les premiers kilomètres. Sa première place est en danger, d'autant que François Faber, que l'on disait malade, est dans le groupe de tête. Ce dernier ne se classe finalement que 4e à l'arrivée au Parc des Princes. Octave Lapize gagne le sprint du groupe des poursuivants et prend la 6e place. Avec 63 points contre 67 à Faber, Lapize gagne le Tour de France 1910JB 32.







Domaine skiable de La Mongie









Téléphérique Pic du midi






Col d'Aspin et d'Hourquette d'Ancisan











Pic du midi
























































Les mounaques sont des poupées grandeur nature, faites comme des épouvantails d'autrefois, faits de vieux vêtements rembourrés. Elles sont traditionnellement faites pendant les mois d'été à Campan, et disposées le long des routes, pour donner l'illusion d'une présence.









Dur les crêtes et en longeant les torents qui glissent aux fonds des vallons, par dela les cols de Saoucède et de la Croix Blanche





































































































Les grottes de Bétharram


















Lourdes















Toulouse