dimanche 23 mars 2014

Sur la trace des champions dans la face de Bellevarde


La face de Bellevarde est une piste noire de ski alpin, située sur le domaine skiable de Val d’Isère.
Elle relie le rocher de Bellevarde au village de Val d’Isère en serpentant sur le versant est du sommet, tout en surplombant la station. La face est redoutable par la déclivité de la pente et par sa technicité. Elle a été le théâtre des épreuves de vitesse masculines lors des Jeux olympiques d'Albertville 1992 et de toutes les courses hommes ainsi que de deux épreuves dames lors des championnats du monde de ski alpin 2009. Des épreuves de la Coupe du monde de ski alpin masculine s'y déroulent par ailleurs chaque année en décembre : descente, super-G, géant ou slalom sur le bas de la piste.
Remarquable par sa topographie, la piste l’est aussi par la remontée mécanique qui la dessert : un téléphérique débrayable avec cabines de 24 places assises, dénommé l'Olympique, construit en 2002 par la société autrichienne Doppelmayr pour 15 millions d'euros et qui effectue le parcours du bas de la station jusqu'au sommet de Bellevarde à 2 807 m d'altitude en 6 minutes. Seules quatre remontées de ce type sont en service dans le monde (les trois autres se trouvent à Saas Fee en Suisse, à Kitzbühel en Autriche, et à Whistler au Canada).



Marianne toujours très appliquée...



Sur le stade Olympique de la Face de Bellevarde


Pour le dernier jour, le soleil nous fait défaut
pour défier la Face de Bellevarde.



Hôtel des cinq frères vu depuis la chambre de Marianne.

Remise du trophée : Prix de l'élégance et de la pugnacité.



Bravo Marianne!!!


Bisou et à l'année prochaine.....






Caractéristiques de la descente de la face de Bellevarde

  • Altitude de départ : 2807 m
  • Altitude d'arrivée : 1848 m
  • Dénivelé : 959 m
  • Longueur totale : 2988 m
  • Pente moyenne : 32,10 %
  • Pente maximale : 71 %
  • Pente minimale : 5 %

Compétitions

Jeux olympiques

Alors que la piste Oreiller-Killy (la « O-K ») démarrant du haut de Bellevarde mais dont le parcours « tourne » autour du rocher pour arriver sur le site de la Daille (groupe d'immeubles situés à l'entrée de Val d'Isère, à 1 km du centre du village), accueillait chaque année les épreuves de vitesse du Critérium de la première neige, il fut décidé en premier lieu par Jean-Claude Killy et Michel Barnier, coorganisateurs des Jeux d'Albertville 1992, qu'il leur fallait un site plus spectaculaire. Ils se portèrent naturellement sur la Face de Bellevarde, qui offre pour les spectateurs une visibilité de plus de 80 % du bas de la piste. La Face et son impressionnante déclivité. C'est l'ancien champion suisse Bernhard Russi, architecte patenté des descentes olympiques depuis 1988, qui imaginera le tracé. Il s'élancera d'une rampe à plus de 65 % d'inclinaison, tout en haut du rocher et empruntera notamment, sur le bas, le passage de l'Ancolie, sorte de goulet en dévers entre deux blocs de roche.
Lors des Jeux olympiques d'hiver d’Albertville en 1992, la face de Bellevarde fut donc le théâtre des compétitions masculines de ski alpin (excepté le slalom couru aux Ménuires). La descente fut remportée par l’Autrichien Patrick Ortlieb (parti avec le dossard no 1) devant le Français Franck Piccard (dossard no 23, à 5/100e de seconde) et un autre Autrichien, Günther Mader. Un tout jeune Norvégien de 19 ans, Kjetil Andre Aamodt s'imposa dans le Super-G, inaugurant un fabuleux palmarès. Alberto Tomba remporta un géant épique devant Marc Girardelli. Le combiné fut remporté par l'Italien Josef Polig devant son compatriote Gianfranco Martin et le Suisse Steve Locher.

Championnats du monde

En 2009, la face de Bellevarde est de nouveau utilisée dans le cadre des Championnats du monde de ski alpin 2009 qu'organise Val d'Isère. À cette occasion, la piste a accueilli l'ensemble des épreuves masculines (descente, super G, géant, slalom et super combiné) et deux épreuves féminines (géant et slalom) les autres ayant eu lieu sur le massif opposé de la Solaise.

Coupe du monde

Article détaillé : Critérium de la première neige.
Depuis 1968, le station accueille régulièrement des épreuves du circuit international de la Coupe du monde de ski alpin1 sur la piste Oreiller-Killy, qui déroule de l'autre côté du rocher de Bellevarde et dont l'arrivée se situe à La Daille, à l'entrée de Val d'Isère. En 2008, en prévision des Championnats du monde de ski alpin 2009, Val d'Isère a remplacé la piste « O-K » par la Face à l'occasion du Critérium. Des épreuves techniques de Coupe du monde masculine (géant et slalom) sont par ailleurs régulièrement organisées sur le bas de la Face de Bellevarde.

samedi 22 mars 2014

Pendant que je monte à la pointe de la Méan Martin par le col des Fours et celui de la Rocheur, ma soeur, Marseillaise d'adoption, dans la même journée, s'offre le sommet du Kalapatthar (5 545 m). Bravo sœurette...





en route vers le sommet
 

sommet du Kalapatthar... Accrochage des drapeaux à prières portés juskà là haut. Derrière, l'Everest qui fume... En dessous, à côté du glacier du Khumbu, le camp de base de l'Everest..





vendredi 21 mars 2014

Ski au grand Marnier










En dessous, Tignes le lac.


A l’heure du déjeuner sur la terrasse du Panoramic au pied du glacier de la Grande-Motte.
 

Majestueuse Grande-Motte


Malgré les fortes chaleurs pour la saison, les quantité de neige sont imposantes en altitude.


Après avoir descendu la piste noire pour rejoindre Tignes le Lac, petit en-cas asiatique.




La descente sur Tignes le Lac depuis le sommet de Tovière.


jeudi 13 mars 2014

La Daille - Pointe de la Sana, quelques heures pour moi, quelques minutes pour le Gypaète barbu...















L'histoire du gypaète en Vanoise

Les Gypaètes de Val-d'Isère

ACTUALITELe poussin est né autour 10 mars 2014. Il n'a pas encore de petit nom !
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De l'installation d'un couple aux naissances de gypaètons


Gypaète barbu en vol Gypaète barbu en vol - De 1990 à 1997 : Aucune tentative de reproduction n'a lieu, et ce n'est seulement qu'à partir de 1995 que l'on peut voir deux aires chargées.
- De 1998 à 2001 : Les tentatives de reproduction d'année en année s'échelonnent, mais sans grand succès. Les gypaètes sont posés dans l'aire 2. L'année 2000 marque la première ponte observable. En 2001, après l'échec d'une première ponte, les oiseaux feront un second essai sans plus de résultat. En mai, l'aire est vide.
- 2002 et 2003 : Les reproductions arrivées à leur terme, l'envol du premier gypaèton - Freeride - à Val d'Isère a eu lieu le 4 juillet 2002 après quatre mois passés au nid. En 2003, la même opération s'est déroulée un peu plus tôt, le 28 juin : Boardercross a pris les airs.
- 2004 à 2007 : En 2004, le couple délaisse l'aire sans pour autant se reproduire ailleurs. Ce fut la seule fois après les deux réussites de 2002 et 2003.
- Depuis 2005 (hormis 2008), chaque année, un gypaète s'est envolé : Nuage en 2005 - Mâche-Fer en 2006 - Eclair en 2007 - en 2009 notre dernier, baptisé par la classe de CE2 de Tignes : Plume - en 2011: Aile d'or, baptisé par l'école primaire de Tignes

Sur le site de Val d'Isère, il y a eu 7 jeunes à l'envol entre 2002 et 2011, dont 3 jeunes pendant la durée du second LIFE Nature 2003-2007 " Gypaète barbu dans les Alpes françaises ".

PlumePlume


Quand la généalogie s'en mêle...

Le mâle du couple reproducteur est Republic 3, né le 21 février 1992, est lâché à Bargy.
La femelle, Marie-Antoinette, né le 27 février 1989, est, elle aussi, remise en liberté sur le même site.
Ces deux gypaètes ont eu besoin de s'acclimater à leur nouveau territoire avant de se reproduire ensemble.
En mai 2004, Marie-Antoinette a été rapatriée dans un centre de soin suite à une fracture d'une aile et a été remplacée l'année suivante par une autre femelle non identifiée.

2002 : Freeride
* Ponte : 14/01
* Eclosion : avant le 10/03
* Envol : 04/07/01 - 14h15
* Age : 114 jours
2003 : Boardercross
* Ponte : 16/01
* Eclosion : fin février
* Envol : 28/06
* Age : 120 jours
2004
* Ponte : Echec
2005 : Nuage
* Ponte : Entre le 24 et le 31/12/04
* Eclosion : 25/02
* Envol : 21/06 - 13h 30
* Age : 115 jours
2006 : Mâche-Fer
* Ponte : 31/12/05 ou 01/01/06
* Eclosion : fin février
* Envol : Vu pour la 1ère fois en vol le 20/06
* Age : ? jours
2007 : Éclair
* Ponte : 28/12/06
* Eclosion : début mars 07/03
* Envol : 29/06
* Age : 112 jours
2008
* Ponte : 26/12/07
* Eclosion : échec
2009 : Plume
* Ponte : entre le 12 et le 22 février
* Eclosion : entre le 7 et le 17 avril
* Envol : entre le 3 et le 15 juillet
2010 : Flocon
* Ponte : entre le 12 et le 22 janvier
* Eclosion : constatée le 17 mars
* Envol : début juillet
2011 : Aile d'Or
* Ponte : entre le 7 et le 14 janvier
* Eclosion :  le 9 mars
* Envol : entre le jeudi 7 et le vendredi 8 juillet 2011
2012
* Ponte : entre le 17 et le 23 janvier
* Eclosion : 16 mars
* Nid vide constaté le 4 mai 2012
2013 : Toccata
* Eclosion : 27 mars
* Envol : 12 juillet 2013

10 mars 2014 :
Les gardes du Parc de la Vanoise confirme la naissance d'un nouveau petit gypaète de Val d'Isère.



Gypaète barbu

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Gypaète barbu
Description de cette image, également commentée ci-après
Gypaète barbu
Classification (COI)
RègneAnimalia
EmbranchementChordata
Sous-embr.Vertebrata
ClasseAves
OrdreAccipitriformes
FamilleAccipitridae
Gypaetus
Storr, 1784
Gypaetus barbatus
(Linnaeus, 1758)
Répartition géographique
Description de l'image  Gypaetus barbatus distr.png.
( LC )
LC  : Préoccupation mineure
Statut CITES
Sur l'annexe  III  de la CITES Annexe III , Rév. du 22/04/76
Le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus) est l'une des quatre grandes espèces de vautours européens. C'est la seule espèce du genre Gypaetus. Il appartient à l'ordre des Accipitriformes et à la famille des Accipitridés. Il fut anciennement appelé Phène des Alpes[1],[2]. Il se nomme Bartgeier (Vautour barbu) en langue allemande, Gipeto en italien, Quebrantahuesos (littéralement « casseur d'os ») en espagnol, selon les langues des principaux pays européens où l'espèce est présente (Alpes, Pyrénées).


Description[modifier | modifier le code]

Son envergure varie de 245 à 285 cm pour un poids de 5 à 7 kg et sa longueur varie de 105 à 130 cm.

Répartition[modifier | modifier le code]

En Suisse, il vit dans le massif des Alpes bernoises. En France, il est présent en Corse et dans les Pyrénées. Il a été réintroduit dans les Alpes françaises d'où il avait disparu au début du XXe siècle, faussement accusé des pires maux : les derniers spécimens ont été notés dans les Hautes-Alpes et le Mercantour en 1935[3].

Régime alimentaire[modifier | modifier le code]

Ce vautour se nourrit principalement d'os, qu'il laisse tomber sur les rochers, afin qu'ils se brisent et qu'il puisse se nourrir de la moelle, mais aussi de pattes, de tendons et de ligaments d'ongulés sauvages ou domestiques qu'il ingère grâce à un gosier élastique. Doté de puissants sucs digestifs, il est capable d'utiliser les protéines, graisses et sels minéraux contenus dans cette nourriture très spéciale.
Plutôt que d'affronter les autres charognards, notamment les vautours fauves ou les grands corbeaux, il peut patienter très longtemps avant de s'approcher des carcasses. En effet, il est le seul à pouvoir se nourrir de ce qui reste après leur passage.
Le gypaète est surnommé :
  • le « casseur d'os », car il a l'habitude de laisser tomber les os les plus gros (de préférence les os « longs », riches en moelle) d'une hauteur de 50 à 100 mètres sur les flancs de falaise ou sur les pierriers (champ de pierres), il en mange alors les débris et les ligaments ;
  • ou le « nettoyeur des alpages », car il joue un rôle sanitaire essentiel en se nourrissant de cadavres d'animaux de la faune sauvage (chamois, bouquetins) et d'animaux d'élevage (moutons, chèvres).

Habitat[modifier | modifier le code]


Gypaète barbu sur des rochers.
Le gypaète est un oiseau des montagnes d'Europe, d'Afrique de l'Est et d'Asie. En général, il niche dans les zones de montagnes situées aux limites supérieures de la forêt, de préférence dans une grotte ou vire surplombée sur falaise escarpée, à proximité ou non de pierriers.
Le gypaète barbu adulte arbore un plumage ventral d'un beau rouille orangé. Cette coloration provient d'une teinture due à des bains répétés d'eau et de boue ferrugineuses.

Comportement social[modifier | modifier le code]

Jusqu'à l'âge de 4 à 5 ans, le gypaète effectue une sorte de long voyage initiatique au cours duquel il va affronter de nombreux dangers dus à des phénomènes naturels, mais dont une autre partie est de la responsabilité des hommes (câbles électriques, remontées mécaniques, tirs de fusils, empoisonnements).
Au terme de son voyage (6-7 ans, âge de sa maturité sexuelle), il va commencer à se sédentariser, à former un couple et à construire une aire inaccessible pouvant mesurer plus de deux mètres de diamètre. Les parades nuptiales, incluant de spectaculaires piqués à deux, débutent entre octobre et février. La femelle pond 1 à 2 œufs entre décembre et mars, après une incubation de 53 à 58 jours, mais un seul oisillon est conservé, les parents ne pouvant en nourrir deux. L'envol du jeune s'effectue entre juillet à août.
En captivité, un gypaète a vécu jusqu'à l'âge de 44 ans. Dans son milieu naturel la longévité est estimée à 30 ans.

Réintroductions en Europe[modifier | modifier le code]


Un gypaète barbu (Gypaetus barbatus)

En vol
Depuis les années 1970 il fait l'objet de divers programmes internationaux de réintroduction dans les montagnes autrichiennes, françaises, italiennes et suisses.
Avec le concours de l'Organisation mondiale de protection de la nature, de l'UICN et de la Société zoologique de Francfort, des oiseaux sont élevés dans le cadre d'un projet international d'élevage dirigé par des chercheurs de plusieurs pays. La première réintroduction a lieu en 1986 dans la vallée du Rauris en Autriche, d'autres lâchers se succèdent en Autriche, en France, en Italie, en Suisse.
Depuis 1998, un nouveau programme Life nature, intitulé « Conservation du gypaète barbu dans les Alpes françaises » et piloté par l'association Asters, réunit sept pays dans le but d'établir une population autonome et naturelle de gypaètes barbus dans l'ensemble des Alpes. Dans le cadre de ce programme, ont été prises des actions de sensibilisation auprès du grand public, de création d'observatoires, de protection des sites de nidification et de vie, de mise en place de balises rouges sur les câbles aériens et de suivi des oiseaux par satellite.
Depuis la fin des années 1980, il est l'objet d'un programme réussi de réintroduction dans les massifs français (Haute-Savoie, Savoie, Isère Mercantour et Grands Causses). Dès 1972, Gilbert Amigues, ingénieur à la DDAF et Paul Géroudet, ornithologue, lancent l'idée d'une réintroduction dans les Alpes françaises et vont fédérer autour d'eux de nombreux autres chercheurs, ornithologues et amoureux de la nature. La première réintroduction a eu lieu dès 1987 dans la vallée du Reposoir en Haute-Savoie et la première naissance dans la nature a eu lieu en 1997.
En l'an 2000, quelque 90 gypaètes vivaient dans tout l'arc alpin. Ils sont environ 150 en 2012. En France en 2012, 7 couples ont donné 4 jeunes à l'envol. 48 individus ont été observés dans les Alpes françaises lors de la journée de suivi international du gypaète qui s'est déroulée le 6 octobre 2012[4].
En Suisse, un petit gypaète barbu est sorti de son œuf fin mars 2007 au col de l'Ofen, aux Grisons, au-dessus du Parc national suisse. Cela n'était plus arrivé en Suisse depuis 122 ans[5], un autre est né près de Derborence en Valais à la fin avril 2007.

Protection[modifier | modifier le code]

Le Gypaète barbu bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est inscrit à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne[6]. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter.
Il reste malgré cela souvent la victime de tirs de chasseurs, notamment en France, dans le massif des Pyrénées[7].

Légende[modifier | modifier le code]

Selon une légende rapportée par la Souda[8], le dramaturge grec Eschyle serait mort assommé par une tortue lâchée par un rapace en vol sur sa tête chauve, qu'il aurait prise pour une pierre. Le texte mentionne un aigle mais ce comportement, même si l'événement n'est que fictif, correspond plus au gypaète barbu.