samedi 12 septembre 2020

Bikepacking alpin Vald'Isère - Vald'Isère : soit 1000 km en 9 jours entre France/Italie/Suisse/Italie/France par les cols frontaliers (Petit 2 188 m et Grand Saint Bernard 2 469 m , Nufenen pass ou passo della Novena ‎2478 m, S Maria Maggiore 1 202 m, passo della Colma 942 m, sanctuaire d'Oropa 1 159 m, Colle del Lys 1314 m, Moncenis 2081 m, Madeleine 1750 m, Iseran 2 764 m)

 



Le bikepacking consiste à évoluer sur un vélo dépourvu de porte-bagages mais doté de sacoches qui sont peu nombreuses pour voyager léger. La monture du cycle sert ainsi elle-même de porte-bagages.

Ce mode de portage offre la liberté d’aller vite et de rouler longtemps même en terrain montagneux. Une pratique du vélo à notre image, sportive, épurée, aventureuse.

Grimper avec des braquets normaux, pendant plus d'une semaine, un à plusieurs cols alpins chaque jour, est un idéal ultime auquel on ne peut prétendre sans avoir triomphé d’une première épreuve : la course à la légèreté.

C’est le paramètre incontournable. Quand nous sommes dans un grand col alpin, le poids est déterminant. C’est sur ce levier qu’il fallait agir si nous souhaitions rester ultra-mobile.

Le vélo est un formidable outil de liberté et dans l'air du temps vu le contexte de transition énergétique.







Le mont Blanc (en italien : Monte Bianco)






Le col du Grand-Saint-Bernard, anciennement appelé col du Mont-Joux, est un col de montagne routier des Alpes pennines, situé à 2 469 mètres d'altitude1 en Valais sur la commune de Bourg-Saint-Pierre en Suisse. La frontière avec l'Italie (commune de Saint-Rhémy-en-Bosses) passe quelques centaines de mètres au sud-ouest du col. Il sépare la vallée du même nom, en Vallée d'Aoste au sud, du val d'Entremont, situé en Valais au nord et constitue un passage entre le mont Mort et la pointe de Drône, tous deux situés sur la frontière italio-suisse. C'est le troisième plus haut col routier des Alpes suisses et le septième plus haut d'Italie.


Mentionnée pour la première fois en 1215, Brigue ne fut élevée au rang de ville qu’au xviie siècle. Elle connut un important développement grâce à Kaspar Jodok von Stockalper (1609-1691), un habile homme d'affaires, surnommé « le roi du Simplon ».

Le  Brigue fut le point de départ du franchissement des Alpes, avec un monoplan, par Jean Bielovucic qui vola en 28 minutes jusqu'à Domodossola3.

Le , la ville a été partiellement ravagée par des inondations, à la suite de la sortie de son lit de la rivière Saltina.





Le Glacier Express est un train reliant les stations de sport d'hiver de Saint-Moritz et de Zermatt dans les Alpes suisses centrales via CoireDisentisAndermatt et Brigue. En été, un train part de Saint-Moritz et un autre de Davos. Les deux branches se rejoignent entre Coire et Disentis. Le train n’est pas un express au sens qu’il s’agit d’un train à grande vitesse, mais plutôt au sens qu’il permet de faire un trajet en une seule place pour un trajet de presque huit heures et qu’il omet les arrêts des trains locaux. Le Glacier Express est considéré comme le train express le plus lent du monde














Le col du Nufenen (en allemand : Nufenenpass, en italien : passo della Novena) est un col alpin routier des Alpes suisses. La route va d’Ulrichen, dans le canton du Valais, à Airolo, dans le canton du Tessin. Elle est longue de 38 km. Le col est situé à 2 478 mètres1, ce qui en fait le deuxième plus haut col routier des Alpes suisses (le plus haut entièrement goudronné jusqu'en 2015, alors que le col de l'Umbrail présentait une section non asphaltée de 1,5 km côté suisse). La route actuelle a été construite entre 1964 et 1969.

























La descente vers Airolo !


Bellinzone (en italien : Bellinzona ; en romanche : Blizuna Écoutez) est une ville et une commune suisse, chef-lieu du canton du Tessin.
Les trois châteaux de Castelgrande, Montebello et Sasso Corbaro et la muraille ceinturant la ville sont inscrits depuis 2000 au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO.



Le lac Majeur (Lago Maggiore ou Verbano, en italien, à cause de la verveine qui colonisait son rivage) est un lac préalpin italo-suisse de 212 km2 et 65 km de longueur, à environ 50 km au nord-ouest de Milan, à cheval sur le Piémont, la Lombardie et le canton du Tessin. Haut lieu touristique suisse-italien, il est baptisé Majeur car il est un des lacs les plus importants de la région (lac le plus important d'Italie après le lac de Garde)

Sa superficie est de 212 km2, sur la frontière entre l'Italie et la Suisse (environ 80 % en Italie et 20 % en Suisse). Il est alimenté par plusieurs rivières dont le Toce et le Tessin qui sont les principales, mais aussi la Cannobine, la Maggia, la Verzasca, la Giona (it), et la Tresa.

Moins encaissé et plus lumineux que le lac de Côme, il s'étire sur 65 km de long, entre le canton du Tessin et la province de Lombardie. Sa plus grande largeur est de 5 km, pour une profondeur maximale de 372 m (contre 418 m pour le lac de Côme) et un volume d'eau de 37 km3. Le niveau du plan d'eau du lac se situe à 193 m d'altitude, ses rivages étant la partie la plus basse du territoire suisse (canton du Tessin).

Le lac, comme les autres grands lacs alpins italiens, a été en parti creusé par un glacier des périodes glaciaires dans une vallée fluviale préexistante. Un mur de moraine subsiste du côté sud, et forme une sorte de barrage naturel.

Une brume flotte parfois au-dessus de ses eaux, enveloppant un décor romantique de souvenirs de la Belle Époque.


Le sanctuaire Madonne del Sangue est un sanctuaire marial sur la commune de Re. Dédié à la Sainte Vierge, il fut construit en 1494, là où il y aurait eu un miracle : une petite fresque de la Madonna Lactans fut frappée par une pierre et se serait mise à saigner.

Ce sanctuaire est la destination de plusieurs pèlerinages des alentours et il est le lieu religieux plus important du Val Vigezzo. Cette église est une étape de la Via del Mercato, une partie du parcours CoEur - Au cœur des chemins d'Europe.






Le lac d'Orta ou Cusio (en latin Cusius1) est un petit lac alpin de la province de Novare et de celle du Verbano-Cusio-Ossola, en Italie du Nord. Il est situé entièrement dans la région du Piémont.
Le lac d'Orta est parallèle au lac Majeur, dont il est séparé par le mont Mottarone (1 491 m), et se situe sur la route de Domodossola à Novare. C'est le plus occidental des lacs alpins créés par le glacier du Simplon, ses eaux sortent au nord pour rejoindre le Toce (via la Strona), puis le lac Majeur. Long de 13,4 km sur 2,5 km de large, le lac a un périmètre de 33,5 km, une superficie de 18,15 km2 et une profondeur maximale de 143 m2. Il est situé à une altitude de 292 mètres (soit 100 m plus haut que le lac Majeur).








Le sanctuaire d'Oropa (santuario di Oropa en italien) est un sanctuaire dédié à la Vierge noire. Bâti à 1 159 m au-dessus du niveau de la mer, il se trouve à 13 km de la ville de Biella dans le Piémont, en Italie.

Le sanctuaire comprend le Mont Sacré, la vieille basilique, construit autour de l'ancienne chapelle qui conserve la statue de la Vierge, la nouvelle basilique et toutes les structures pour l'accueil et le logement des pèlerins.

Du sanctuaire on peut arriver au refuge Savoia et au lac du Mucrone (1 900 m environ), au pied de la montagne homonyme.

En mars 1957, le pape Pie XII a honoré l'église d'Oropa du titre de basilique mineure1.

Faisant partie du système des Sacri Monti du Piémont et de Lombardie, le Mont Sacré d'Oropa a été déclaré Patrimoine mondial de l'UNESCO en 2003.

Selon la tradition, le sanctuaire fut fondé par Eusèbe de Verceil, évêque de Verceil au ive siècle. Il n'y a aucun document qui prouve cette tradition, mais il est certain que Eusèbe diffusa le culte de la Vierge dans les vallées du Biellais. En effet au ive siècle la plus grande partie de la population du Piémont était païenne, divisée entre le polythéisme romain et les cultes des Celtes. Eusèbe remplaça le culte des divinités féminines païennes par celui de la Vierge2.

À partir de la première moitié du xive siècle on vénère une statue de la Vierge noire ; on lui attribue plusieurs miracles et grâces. Dans le sanctuaire on recueille tous les ex-voto que les fidèles ont dédiés à la Vierge pendant les siècles. Le plus ancien a été peint par Bernardino Lanino en 1522.

Grâce à la dévotion de la maison de Savoie pendant l'époque baroque, le sanctuaire a été agrandi par plusieurs architectes, comme Filippo Juvarra (auteur de la Porta Regia), Ignazio Galletti et Guarino Guarini. Autour de l'ancienne basilique, bâtie au début du xviie siècle, on édifia des structures pour le logement des pèlerins.

Pendant la peste du xviie siècle, la ville de Biella fit un vœu à la Vierge d'Oropa, et ne fut pas contaminée. Encore aujourd'hui, chaque année la ville organise une procession en remerciement.

En 1620 on couronna la statue de la Vierge Noire pour la première fois. La cérémonie du couronnement se répète depuis tous les cent ans.

Malgré la difficulté des communications, Oropa devint une destination de pèlerinage. Les pèlerins arrivent du Biellais et de la plaine environnante. Tous les cinq ans, un pèlerinage nocturne part de Fontainemore dans la Vallée d'Aoste

































Original !!! Nous logions au couvent de Saint-François.


Amphithéâtre romain de Suze


















Le col du Mont-Cenis (en italien colle del Moncenisio) est un col qui relie la vallée de la Maurienne, en France, et le val de Suse, en Italie. Il se situe au sein du massif du Mont-Cenis, à 2 085 mètres d'altitude. Il est voisin du col du Petit Mont-Cenis, d'altitude légèrement supérieure (2 183 m) mais non carrossable. Voie de communication et d'échanges commerciaux, il était devenu à partir de l'annexion de la Savoie et du percement du tunnel du Fréjus principalement d'intérêt militaire, ses environs étant entourés de fortifications. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le col est devenu un lieu touristique prisé des randonneurs.

D'orientation nord-ouest/sud-est, il se trouve sur la route qui va de Lanslebourg-Mont-Cenis, en Savoie, à Suse, dans la ville métropolitaine de Turin. Il servit de frontière entre la France et l'Italie de 1860 jusqu'au traité de Paris de 1947, mais se situe désormais intégralement en territoire français, la Maurienne retrouvant ainsi ses frontières historiques antérieures à l'annexion du duché par la France2.








L'Albaron (en italien Albaron di Savoia) est un sommet des Alpes grées d'une altitude de 3 637 mètres.






Le col de l'Iseran culmine à environ 2 764 m d'altitude, en SavoiePremier col routier des Alpes françaises par son altitude, c'est même le plus haut col de montagne routier de toutes les Alpes. La route qui le traverse, reliant les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise, est fermée l'hiver et imbriquée durant cette saison au milieu des pistes de ski de Val d'Isère. Construite durant l'Entre-deux-guerres, elle est devenue un haut lieu du Tour de France. Le col de l'Iseran se situe aux portes du parc national de la Vanoise.

Dès l'année qui a suivi son inauguration, le Tour de France passa par le col de l'Iseran, puis encore l'année suivante, en 1939, dans un contre-la-montre6. Au total, le Tour l'a franchi à 8 reprises, dont 6 depuis 1947, seulement deux fois par la vallée de la Maurienne (1963 et 2019), versant sud, considéré comme le plus difficile6. Le directeur du tour, Christian Prudhomme, compare la fin de la montée, à partir de Bonneval-sur-Arc, à la montée de L'Alpe d'Huez avec pratiquement les mêmes pentes et la même distance (13 km), sauf qu'elle débute à une altitude de 1 800 mètres6. Le col est classé hors catégorie depuis 1992. Parmi les moments marquants de l'histoire de ce col sur la Grande Boucle figurent l'abandon de Louison Bobet pour son dernier Tour de France en 1959 après avoir franchi le sommet7, la longue chevauchée victorieuse de Claudio Chiappucci jusqu'à Sestrières lors du Tour 19928, l'annulation de ce col et l'étape raccourcie en raison de la neige9 sur le Tour de France 1996, puis la neutralisation de la fin de l'étape devant mener à Tignes après le passage du col avec temps pris au sommet pour le général et l'absence de vainqueur d'étape en 2019, en raison d'un orage de grêle et d'une coulée de boue rendant la route impraticable entre Val d'Isère et le lac du Chevril

Le versant sud a un total de 32,3 km de longueur depuis le carrefour de la D902 et de la D1006 à Lanslebourg-Mont-Cenis (1 398 m)22 en passant par Lanslevillard, avec quelques bons pourcentages dans le col de la Madeleine (1 746 m)20, montée irrégulière mais avec une courte portion à 10,5 %23, et homonyme d’un autre géant routier des Alpes souvent emprunté par le Tour de France. Mais comme une fois parvenue sur le plateau de Bessans, la route qui précède Bonneval-sur-Arc est quasiment plate sur près de 10 km20,23, on considère Bonneval-sur-Arc (1 785 m), classé parmi les plus beaux villages de France, comme le vrai départ de l'ascension. À partir de là, il reste 13,4 km sur ce versant pittoresque24 et plus pentu que le versant nord. Une grande partie de l’ascension s’effectue au milieu des alpages. La route de la montée apparaît d’entrée sur la montagne à gauche. Les quatre premiers kilomètres s’effectuent sur des pentes rectilignes entrecoupées d’un lacet permettant rapidement de dominer Bonneval-sur-Arc, dans des pourcentages compris entre 7 et 9 %. Après cette entame, un replat à 3 % pendant un kilomètre environ permet de rejoindre la chapelle Saint-Barthélemy18 et un pont (2 138 m)25 enjambant le torrent de la Lenta, 5,2 km après Bonneval-sur-Arc. Cette courte portion plus facile est rapidement suivie par l’un des passages les plus raides de la montée : une ligne droite à plus de 9 % après avoir dépassé un lacet et une ancienne maison communale au lieu-dit Pied Montet (2 275 m)25 au km 6,9. Elle est suivie par un autre kilomètre à 8 % avant que la route devienne à nouveau plus roulante, avec une portion à 4 % passant notamment par le pont de l'Oulietta (2 476 m)26 et un court tunnel et permettant d’accéder au pont de la Neige (2 528 m)26 après 10,7 km d'ascension. Mais à partir de là, la difficulté se corse à nouveau et les deux derniers kilomètres affichent respectivement 106 puis 8 %.