samedi 24 novembre 2012

Dernière sortie vélo au Charmant Som avant un refroidissement qui laissera descendre la neige abondante en dessous de 800m Mercredi soir.

Une belle sortie de vélo pour Isabelle et moi avant la reprise du ski début décembre... Nous décidons de grimper une dernière fois au Charmant Som.

Le Charmant Som est un splendide belvédère. Il est l'un des rares sommets du massif de la Chartreuse qui ne soit pas un crêt acéré mais un mont arrondi avec des prairies d'alpage. Il est situé dans le département de l'Isère.

A la fin de la route (qui est fermée à partir du 15 novembre) se trouve une ferme auberge (vente de fromage, restauration) qui ouvre en période estivale.






 L'European Synchrotron Radiation Facility, ESRF (Installation Européenne de Rayonnement Synchrotron) est l'un des trois plus importants synchrotrons actuellement en fonctionnement dans le monde avec l'APS à Argonne aux États-Unis et Spring-8 au Japon. Il a été inauguré sur le polygone scientifique de Grenoble le 30 septembre 1994.

Grenoble possède le second pôle de recherche scientifique et technique de France, après Paris: 17 000 chercheurs y travaillent et quelque 60 000 étudiants fréquentent ses universités et écoles supérieures. La capitale du Dauphiné abrite en particulier de nombreux laboratoires de recherche, tels que le Centre d'Etudes Nucléaires, l'Institut Paul-Langevin, dont le réacteur à haut flux de neutrons a été mis en place en 1967, et l'Institut franco-allemand de radioastronomie. C'est également Grenoble qui est choisie en octobre 1984 par le gouvernement Fabius pour l'implantation du synchrotron européen, au détriment de Strasbourg, qui avait été initialement retenue.
Issu d'un partenariat entre la France et la République fédérale d'Allemagne amorcé en 1975, le European Synchrotron Radiation Facility (ESRF), ou Installation européenne de rayonnement synchrotron, est inauguré le 30 septembre 1994 à proximité de l'Institut Laue-Langevin. Le synchrotron est un accélérateur d'électrons. Ceux-ci sont injectés dans un anneau de 844 mètres de circonférence, dans lequel ils tournent à une vitesse proche de celle de la lumière, en émettant des rayons X de très grande intensité dans une très large bande de fréquence. Les faisceaux de rayons X sont ensuite dirigés et focalisés sur les objets à étudier. Le synchrotron permet d'améliorer les applications classiques des rayons X en physique, chimie, biologie, sciences des matériaux et médecine. Il est également utilisé pour des travaux archéologiques. 80% de l'activité de l'ESRF repose en fait sur la recherche fondamentale effectuée par des instituts scientifiques, tandis que 20% est représentée par la recherche industrielle.
Cet organisme apparaît comme un modèle de coopération scientifique européenne. Dix-sept pays européens participent en effet au financement de cette source de lumière synchrotron la plus puissante d'Europe - la France, l'Allemagne, l'Italie, le Royaume-Uni, l'Espagne, la Suisse, la Belgique, le Danemark, la Finlande, la Norvège, les Pays-Bas, la Suède, le Portugal, l'Autriche, la Pologne, la République tchèque et la Hongrie -, auxquels il faut ajouter Israël. Plusieurs milliers de chercheurs de toutes nationalités viennent chaque année à Grenoble réaliser des expériences.
L’ESRF (European Synchrotron Radiation Facility) est un exemple remarquable de coopération scientifique européenne. Dix-neuf pays participent au financement et au fonctionnement de cette source de rayons X, l’une des plus intenses au monde. La lumière synchrotron extrêmement brillante de l’ESRF ouvre des possibilités inégalées dans l’exploration des biomolécules, nanomatériaux, catalyseurs en action, fossiles ou objets précieux du patrimoine. L’ESRF reçoit environ 7000 scientifiques chaque année, qui viennent y réaliser les expériences les plus variées.

 Environ 1500 publications dans des revues scientifiques sont produites chaque année par les chercheurs accueillis ou travaillant au synchrotron.
L'ESRF est composé d'un bâtiment de bureaux pour l'administration et les théoriciens, et d'un accélérateur de particules d'environ 320 m de diamètre, où des électrons sont entraînés à très haute vitesse dans un anneau pour produire du rayonnement synchrotron, qui permet d'observer la matière.

Vue de dessus de l'accélérateur
Les chercheurs utilisent le faisceau synchrotron (essentiellement des rayons X durs) dans des domaines aussi variés que la physique, la biologie, la géologie, la chimie, la médecine ou l’archéologie. Des industries viennent également l'utiliser pour développer leurs produits.
Depuis 1998, quarante lignes de lumière (beamlines) sont opérationnelles au sein de l’ESRF. Une ligne de lumière est une zone d'expériences composée de :
  • Une source de photons issus des électrons tournant dans l'anneau de stockage ;
  • Une cabine optique pour filtrer et focaliser le faisceau ;
  • Une cabine expérimentale pour disposer un échantillon à observer et les instruments de mesure ;
  • Une cabine de contrôle ou se placent les expérimentateurs pour contrôler l'expérience.
Depuis 2008, un ambitieux programme d'amélioration du synchrotron a été mis en œuvre1. Ce programme inclut (entre autres):
  • l'extension d'un tiers du bâtiment et des lignes de lumières correspondantes ;
  • une amélioration importante de la qualité de la source de lumière ("la machine") ;
  • une amélioration des équipements scientifiques et de mesure.
Ce programme qui devrait s'étaler sur à peu près 10 ans devrait permettre de maintenir l'ESRF comme une des sources de rayons X les plus performantes au monde.





La traînée causée par l’éboulement du Néron le 13 aout 2011 (le long du couloir Godefroy) est visible de très loin dans l’agglo. Sur les centaines de rochers issus de la masse qui s’est détachée (et faisant près de 4 300 tonnes au total), ceux dont la course a été la plus lointaine ont été stoppés par l’énorme merlon (300 m de long, 25 m de large, 9 m de haut) érigé en 2007. Une partie du hameau de Ripaillère est située juste en dessous.
On visualise parfaitement le secteur qui, près du couloir Godefroy, a “perdu” la bagatelle d’environ 4 300 tonnes de roches, samedi 13 août 2011 à 3 h 34 !
De nouveaux éboulements sont redoutés. De nouvelles études sont toujours en cours.





Le Néron et le Vercors.





Domaine skiable du col de Porte.
C'est l'heure du thé.
et du...
gouter !

Chamechaude.
Remontée mécanique du col de Porte.
Plus que 6 km mais pas les plus faciles.

Téléski pour les débutants (col de Porte).
St Pierre de Chartreuse.


Le Charmant Som.


la Pinea (que l'on voit quand l'on monte à Chamrousse).



Le Taillefer (et sur la gauche Roche Béranger).



Le Vercors et le Mont Aiguille dans le fond et la Pinea au premier plan.



Oratoire d'Orgeval





Chamechaude.



Le domaine skiable de St Pierre de Chartreuse avec, loin dans le fond au dernier plan, le Mt Blanc.



















Au premier plan Belledonne. Au second, le massif des Grandes Rousses. c'est un massif des Alpes françaises situé sur les départements de l'Isère et de la Savoie. L'Oisans couvre une partie du massif.
Il abrite des glaciers relativement importants, seulement dépassés en termes de taille dans la région par ceux des massifs des Écrins et plus loin de la Vanoise.





Il est temps de redescendre.

2 commentaires:

  1. Bravo pour cette belle sortie, illustrée par de superbes photos. Merci pour cette attention. Le gouter à l'air super-appétissant... Miam !!!
    Bonne saison de ski à vous deux.
    ps: je ne connais pas le Charman-Som, mais j'espère bien combler cette lacune en 2013.
    Amicalement.
    jef cyclo 38

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  2. Merci à toi Jeff pour t'être attardé sur le blog.

    Le Charmant Som est une belle ascension longue (1500 m de dénivelé) et difficile (forts pourcentages). La caractéristique est que tu peux faire l'ascension au soleil par le versant sud. Les accès jusqu'au col de Porte sont multiples mais je te recommande la discrète (mais difficile) route de Narbonne (que nous avions emprunté fin octobre mais pas cette fois où nous avons emprunté la route de Clémencière) ou (encore mieux pour toi qui arrive du bas Grésivaudan) la montée par Quaix puis, direction Sarcenas et col de Palaquis puis, enfin, col de Porte. Les derniers km (entre le 4 et le 1 avant le sommet) sont assez difficiles avec des rampes à + de 10%.

    En saison estivale, tu peux faire l'ascension à l'ombre par St Laurent du Pont et la pause à http://lecharmantsom.free.fr/index.php

    Si cela te conviens, avec Isabelle, nous nous ferons un plaisir de te servir de guide.

    RépondreSupprimer

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