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Vasque de la flamme des XVIes Jeux olympiques d'hiver de 1992
Ski alpin aux Jeux olympiques de 1992
Les épreuves de ski alpin des Jeux olympiques d'hiver de 1992 à Albertville se sont disputées du 9 au 22 février 1992.Pour la dernière fois, les Jeux olympiques d'hiver ont lieu la même année que les Jeux olympiques d'été. Les Jeux olympiques d'Albertville consacrent Petra Kronberger, double championne olympique en combiné et en slalom, et Alberto Tomba, médaille d'or en géant et médaillé d'argent en slalom, et confirment des talents révélés en 1991 à Saalbach (Kjetil André Aamodt et Pernilla Wiberg).
Franck Piccard, en manque de résultat et en plein doute, ressuscite sur la face de Bellevarde : le Français termine second de la descente à seulement 5 centièmes de Patrick Ortlieb. Günther Mader complète le podium alors que les favoris Markus Wasmeier, vainqueur de 2 des 3 entraînements, et Franz Heinzer se classent quatrième et sixième.
L'hécatombe des favoris dans le combiné Hommes permet à l'équipe d'Italie de signer un inattendu doublé :
- Marc Girardelli et Günther Mader abandonnent dans la descente,
- Paul Accola se loupe en slalom et Hubert Strolz chute à 4 portes de l'arrivée,
- Josef Polig devance Gianfranco Martin et le Suisse Steve Locher,
- Jean-Luc Crétier est quatrième à seulement à 0,81 point du podium.
Le résultat de la descente Femmes est une nouvelle surprise avec la victoire de la Canadienne Kerrin Lee-Gartner devant l'Américaine Hilary Lindh (à 0"06) et l'Autrichienne Veronika Wallinger (à 0"09) : aucune de ces 3 skieuses n'avait remporté d'épreuve en coupe du monde. Les favorites Katja Seizinger et Petra Kronberger échouent au pied du podium à seulement 0"12 et 0"18 de Kerrin Lee-Gartner.
Kjetil André Aamodt survole le super-G et relègue ses dauphins Marc Girardelli à 0"73 et Jan Einar Thorsen à 0"79. Ole Kristian Furuseth, quatrième, complète la mainmise norvégienne. Kjetil André Aamodt, vice-champion du monde de super-G en 1991, puis victime d'une mononucléose en novembre, gagne le premier titre de sa carrière, alors que Marc Girardelli obtient sa première médaille aux Jeux olympiques. Paul Accola termine à une modeste dixième place et Franck Piccard abandonne après seulement 12 secondes de course.
Le super-G Femmes et le géant Hommes se disputent le même jour et l'équipe d'Italie réalise le doublé avec Deborah Compagnoni et Alberto Tomba.
En super-G, Deborah Compagnoni bat Carole Merle de 0"41, Katja Seizinger de 0"97 et Petra Kronberger, quatrième, de 0"98.
Alberto Tomba remporte un géant d'anthologie et devient le premier skieur alpin à conserver son titre olympique : l'Italien gagne les 2 manches et devance Marc Girardelli de 0"32, Kjetil André Aamodt de 0"84 et Paul Accola, quatrième, de 1"04.
Pernilla Wiberg, championne du monde en titre de géant, remporte le titre olympique du géant devant Diann Roffe, championne du monde de géant en 1985, et Anita Wachter, deuxièmes ex-æquo, à 0"97. Un jour après son succès en super-G, Deborah Compagnoni chute et se déchire les ligaments du genou : son cri de douleur est terrible. Carole Merle termine à une décevante sixième place.
Petra Kronberger gagne le slalom et une deuxième médaille d'or : l'Autrichienne est la reine des Jeux olympiques d'Albertville. La Néo-Zélandaise Annelise Coberger et l'Espagnole Blanca Fernández Ochoa, sœur de Paquito, complètent le podium.
Le slalom Hommes clôture superbement les Jeux olympiques 1992. Le Norvégien Finn Christian Jagge l'emporte, grâce à une superbe première manche, où il relègue la concurrence à plus d'une seconde. Alberto Tomba, sixième de la première manche, survole la seconde manche et échoue à 0"28 de Finn Christian Jagge. Le maestro italien rate de peu un nouveau doublé géant-slalom. Michael Tritscher obtient la médaille de bronze, alors que Paul Accola, sixième, subit un nouveau échec.
Ces Jeux olympiques sont catastrophique pour l'équipe de Suisse, qui ne ramène d'Albertville qu'une pâle médaille de bronze (Steve Locher en combiné). L'Autriche et l'Italie remportent chacune 3 titres olympiques et la Norvège confirme, avec 4 médailles (2 or et 2 argent), sa montée en puissance, 2 ans avant les Jeux olympiques de Lillehammer. Le bilan de l'équipe de France (2 médailles d'argent et 1 médaille de bronze) est correct mais sans éclat, hormis la descente de Franck Piccard.
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Palmarès[modifier]
Hommes[modifier]
Épreuves | Or | Argent | Bronze |
Descente | Patrick Ortlieb | Franck Piccard | Günther Mader |
Super-G | Kjetil André Aamodt | Marc Girardelli | Jan Einar Thorsen |
Géant | Alberto Tomba | Marc Girardelli | Kjetil André Aamodt |
Slalom | Finn Christian Jagge | Alberto Tomba | Michael Tritscher |
Combiné | Josef Polig | Gianfranco Martin | Steve Locher |
Femmes[modifier]
Épreuves | Or | Argent | Bronze |
Descente | Kerrin Lee-Gartner | Hilary Lindh | Veronika Wallinger |
Super-G | Deborah Compagnoni | Carole Merle | Katja Seizinger |
Géant | Pernilla Wiberg | Anita Wachter Diann Roffe |
|
Slalom | Petra Kronberger | Annelise Coberger | Blanca Fernández Ochoa |
Combiné | Petra Kronberger | Anita Wachter | Florence Masnada |
Tableau des médailles[modifier]
Rang | Nations | Or | Argent | Bronze | Total |
1 | Autriche | 3 | 2 | 3 | 8 |
2 | Italie | 3 | 2 | 0 | 5 |
3 | Norvège | 2 | 0 | 2 | 4 |
4 | Suède Canada |
1 | 0 | 0 | 1 |
6 | France | 0 | 2 | 1 | 3 |
7 | Luxembourg États-Unis |
0 | 2 | 0 | 2 |
9 | Nouvelle-Zélande | 0 | 1 | 0 | 1 |
10 | Suisse Allemagne Espagne |
0 | 0 | 1 | 1 |
L'Aiguille Percée 2778 m
En route pour les Tignes les Boisses.
Le lac du Chevril est situé dans la vallée de l'Isère en Haute-Tarentaise dans le département de la Savoie 1 790 mètres d'altitude.
Il se situe dans « la cuvette du Chevril » à environ 6 km à l'est du village de Tignes, 4 km au nord de Val d'Isère et à une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau à l'ouest de la frontière italienne. Sa rivière émissaire est l'Isère, prenant sa source quelques kilomètres plus en amont et continuant ensuite sa course vers le Rhône. Cette cuvette était alors propice à la construction d'un barrage et à la formation du lac.
L'extrémité nord du lac est formée par le Barrage du Chevril appelé aussi Barrage de Tignes. Sa superficie totale est d'environ 270 hectares1, son volume d'eau atteint les 235 millions de m³ et sa profondeur peut atteindre au niveau du barrage 181 mètres (hauteur du barrage).
Historique
Les travaux de construction du barrage du Chevril débutent après-guerre en 1947 alors que la consommation énergétique de la France commence à devenir de plus en plus importante et que l'on doit imaginer de nouveaux systèmes de production, notamment électrique.Il est cependant prévu d'amasser les eaux de l'Isère sur l'emplacement de l'ancien village de Tignes (le « vieux Tignes ») dont les 400 habitants de l'époque ont par tous les moyens (procès, sabotages) tenté de faire échouer les projets de formation du lac.
Les besoins croissants en électricité font donner raison à la construction du barrage, et le vieux Tignes est englouti par les eaux du lac en 1952. Le barrage sera inauguré par le président de la république, Vincent Auriol, en 1953.
L'actuel village de Tignes a été reconstruit par quelques Tignards en 1956 avec l'aide de subventions de l'État (près du lac de Tignes) et a donné naissance à l'une des plus hautes stations de France (station de Tignes) située sur le glacier de Tignes.
Le lac aujourd'hui
Le lac du Chevril est aujourd'hui l'un des lacs incontournables lorsque l'on se dirige par la route vers les stations de Tignes ou de Val d'Isère.Tous les 10 ans, la société EDF, exploitante du barrage, procède à la vidange complète du lac afin d'effectuer les inspections du barrage. La dernière remonte à mars 2000, inspection ayant permis à de nombreux Tignards, dont les quelques rares issus du vieux Tignes, d'organiser une messe dans l'ancienne église engloutie2.
Il semblerait toutefois que l'Électricien n'effectuera plus ces vidanges puisque les inspections se font désormais grâce à des robots subaquatiques.
Le Barrage du Chevril (également appelé Barrage de Tignes). Ses fondations font 20 mètres de profondeur, sa longueur approche les 300 mètres, son épaisseur les 50 mètres ; il retient les 235 millions de mètres cubes d’eau du lac artificiel du Chevril. Fierté française d'après guerre, le barrage était le plus haut barrage-voûte d'Europe (181 m de haut) au moment de sa construction (il reste aujourd'hui le plus haut de France).
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