mercredi 18 avril 2012

La ballade des Etoiles d'or


 

 

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 Vasque de la flamme des XVIes Jeux olympiques d'hiver de 1992

Ski alpin aux Jeux olympiques de 1992

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Les épreuves de ski alpin des Jeux olympiques d'hiver de 1992 à Albertville se sont disputées du 9 au 22 février 1992.

Pour la dernière fois, les Jeux olympiques d'hiver ont lieu la même année que les Jeux olympiques d'été. Les Jeux olympiques d'Albertville consacrent Petra Kronberger, double championne olympique en combiné et en slalom, et Alberto Tomba, médaille d'or en géant et médaillé d'argent en slalom, et confirment des talents révélés en 1991 à Saalbach (Kjetil André Aamodt et Pernilla Wiberg).
Franck Piccard, en manque de résultat et en plein doute, ressuscite sur la face de Bellevarde : le Français termine second de la descente à seulement 5 centièmes de Patrick Ortlieb. Günther Mader complète le podium alors que les favoris Markus Wasmeier, vainqueur de 2 des 3 entraînements, et Franz Heinzer se classent quatrième et sixième.
L'hécatombe des favoris dans le combiné Hommes permet à l'équipe d'Italie de signer un inattendu doublé :
Petra Kronberger remporte facilement le combiné. Vainqueur de la descente et troisième du slalom, l'Autrichienne gagne son premier titre olympique devant sa compatriote et tenante du titre Anita Wachter et la Française Florence Masnada.
Le résultat de la descente Femmes est une nouvelle surprise avec la victoire de la Canadienne Kerrin Lee-Gartner devant l'Américaine Hilary Lindh (à 0"06) et l'Autrichienne Veronika Wallinger (à 0"09) : aucune de ces 3 skieuses n'avait remporté d'épreuve en coupe du monde. Les favorites Katja Seizinger et Petra Kronberger échouent au pied du podium à seulement 0"12 et 0"18 de Kerrin Lee-Gartner.
Kjetil André Aamodt survole le super-G et relègue ses dauphins Marc Girardelli à 0"73 et Jan Einar Thorsen à 0"79. Ole Kristian Furuseth, quatrième, complète la mainmise norvégienne. Kjetil André Aamodt, vice-champion du monde de super-G en 1991, puis victime d'une mononucléose en novembre, gagne le premier titre de sa carrière, alors que Marc Girardelli obtient sa première médaille aux Jeux olympiques. Paul Accola termine à une modeste dixième place et Franck Piccard abandonne après seulement 12 secondes de course.
Le super-G Femmes et le géant Hommes se disputent le même jour et l'équipe d'Italie réalise le doublé avec Deborah Compagnoni et Alberto Tomba.
En super-G, Deborah Compagnoni bat Carole Merle de 0"41, Katja Seizinger de 0"97 et Petra Kronberger, quatrième, de 0"98.
Alberto Tomba remporte un géant d'anthologie et devient le premier skieur alpin à conserver son titre olympique : l'Italien gagne les 2 manches et devance Marc Girardelli de 0"32, Kjetil André Aamodt de 0"84 et Paul Accola, quatrième, de 1"04.
Pernilla Wiberg, championne du monde en titre de géant, remporte le titre olympique du géant devant Diann Roffe, championne du monde de géant en 1985, et Anita Wachter, deuxièmes ex-æquo, à 0"97. Un jour après son succès en super-G, Deborah Compagnoni chute et se déchire les ligaments du genou : son cri de douleur est terrible. Carole Merle termine à une décevante sixième place.
Petra Kronberger gagne le slalom et une deuxième médaille d'or : l'Autrichienne est la reine des Jeux olympiques d'Albertville. La Néo-Zélandaise Annelise Coberger et l'Espagnole Blanca Fernández Ochoa, sœur de Paquito, complètent le podium.
Le slalom Hommes clôture superbement les Jeux olympiques 1992. Le Norvégien Finn Christian Jagge l'emporte, grâce à une superbe première manche, où il relègue la concurrence à plus d'une seconde. Alberto Tomba, sixième de la première manche, survole la seconde manche et échoue à 0"28 de Finn Christian Jagge. Le maestro italien rate de peu un nouveau doublé géant-slalom. Michael Tritscher obtient la médaille de bronze, alors que Paul Accola, sixième, subit un nouveau échec.
Ces Jeux olympiques sont catastrophique pour l'équipe de Suisse, qui ne ramène d'Albertville qu'une pâle médaille de bronze (Steve Locher en combiné). L'Autriche et l'Italie remportent chacune 3 titres olympiques et la Norvège confirme, avec 4 médailles (2 or et 2 argent), sa montée en puissance, 2 ans avant les Jeux olympiques de Lillehammer. Le bilan de l'équipe de France (2 médailles d'argent et 1 médaille de bronze) est correct mais sans éclat, hormis la descente de Franck Piccard.

Sommaire

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Palmarès[modifier]

Hommes[modifier]

Épreuves Gold medal.svg Or Silver medal.svg Argent Bronze medal.svg Bronze
Descente Autriche Patrick Ortlieb France Franck Piccard Autriche Günther Mader
Super-G Norvège Kjetil André Aamodt Luxembourg Marc Girardelli Norvège Jan Einar Thorsen
Géant Italie Alberto Tomba Luxembourg Marc Girardelli Norvège Kjetil André Aamodt
Slalom Norvège Finn Christian Jagge Italie Alberto Tomba Autriche Michael Tritscher
Combiné Italie Josef Polig Italie Gianfranco Martin Suisse Steve Locher

Femmes[modifier]

Épreuves Gold medal.svg Or Silver medal.svg Argent Bronze medal.svg Bronze
Descente Canada Kerrin Lee-Gartner Etats-Unis Hilary Lindh Autriche Veronika Wallinger
Super-G Italie Deborah Compagnoni France Carole Merle Allemagne Katja Seizinger
Géant Suède Pernilla Wiberg Autriche Anita Wachter
Etats-Unis Diann Roffe
Slalom Autriche Petra Kronberger Nouvelle-Zélande Annelise Coberger Espagne Blanca Fernández Ochoa
Combiné Autriche Petra Kronberger Autriche Anita Wachter France Florence Masnada

Tableau des médailles[modifier]

Rang Nations Gold medal.svg Or Silver medal.svg Argent Bronze medal.svg Bronze Total
1 Autriche Autriche 3 2 3 8
2 Italie Italie 3 2 0 5
3 Norvège Norvège 2 0 2 4
4 Suède Suède
Canada Canada
1 0 0 1
6 France France 0 2 1 3
7 Luxembourg Luxembourg
Etats-Unis États-Unis
0 2 0 2
9 Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 0 1 0 1
10 Suisse Suisse
Allemagne Allemagne
Espagne Espagne
0 0 1 1
 Tignes le Lac.







L'Aiguille Percée 2778 m




 En route pour les Tignes les Boisses.







Le lac du Chevril est situé dans la vallée de l'Isère en Haute-Tarentaise dans le département de la Savoie 1 790 mètres d'altitude.
Il se situe dans « la cuvette du Chevril » à environ 6 km à l'est du village de Tignes, 4 km au nord de Val d'Isère et à une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau à l'ouest de la frontière italienne. Sa rivière émissaire est l'Isère, prenant sa source quelques kilomètres plus en amont et continuant ensuite sa course vers le Rhône. Cette cuvette était alors propice à la construction d'un barrage et à la formation du lac.
L'extrémité nord du lac est formée par le Barrage du Chevril appelé aussi Barrage de Tignes. Sa superficie totale est d'environ 270 hectares1, son volume d'eau atteint les 235 millions de m³ et sa profondeur peut atteindre au niveau du barrage 181 mètres (hauteur du barrage).

Historique

Les travaux de construction du barrage du Chevril débutent après-guerre en 1947 alors que la consommation énergétique de la France commence à devenir de plus en plus importante et que l'on doit imaginer de nouveaux systèmes de production, notamment électrique.
Il est cependant prévu d'amasser les eaux de l'Isère sur l'emplacement de l'ancien village de Tignes (le « vieux Tignes ») dont les 400 habitants de l'époque ont par tous les moyens (procès, sabotages) tenté de faire échouer les projets de formation du lac.
Les besoins croissants en électricité font donner raison à la construction du barrage, et le vieux Tignes est englouti par les eaux du lac en 1952. Le barrage sera inauguré par le président de la république, Vincent Auriol, en 1953.
L'actuel village de Tignes a été reconstruit par quelques Tignards en 1956 avec l'aide de subventions de l'État (près du lac de Tignes) et a donné naissance à l'une des plus hautes stations de France (station de Tignes) située sur le glacier de Tignes.

Le lac aujourd'hui

Le lac du Chevril est aujourd'hui l'un des lacs incontournables lorsque l'on se dirige par la route vers les stations de Tignes ou de Val d'Isère.
Tous les 10 ans, la société EDF, exploitante du barrage, procède à la vidange complète du lac afin d'effectuer les inspections du barrage. La dernière remonte à mars 2000, inspection ayant permis à de nombreux Tignards, dont les quelques rares issus du vieux Tignes, d'organiser une messe dans l'ancienne église engloutie2.
Il semblerait toutefois que l'Électricien n'effectuera plus ces vidanges puisque les inspections se font désormais grâce à des robots subaquatiques.
Le Barrage du Chevril (également appelé Barrage de Tignes). Ses fondations font 20 mètres de profondeur, sa longueur approche les 300 mètres, son épaisseur les 50 mètres ; il retient les 235 millions de mètres cubes d’eau du lac artificiel du Chevril. Fierté française d'après guerre, le barrage était le plus haut barrage-voûte d'Europe (181 m de haut) au moment de sa construction (il reste aujourd'hui le plus haut de France).


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